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Je vous propose de découvrir ici quelques-uns de mes textes, inédits, fonds de tiroirs, bas de chaussettes et autres poussières d'étoiles...

*****

On ne tue pas des enfants

 

D’obscures luttes intestines

Menées par des factieux divers

Empêchent en terre de Palestine

Que l’olivier devienne vert

« Indignez-vous ! » clamait le sage

A-t-on entendu son message ?

La non-violence comme seul recours

Veut-on encore sauver l’Amour ?

 

Cessez le feu incessamment,

On ne tue pas des enfants !

 

Des mômes meurent sous les missiles

Au nom d’une terre promise

Dont on explose tous les fossiles

Les linceuls se mêlent aux chemises

L’O.N.U et les U.S.A

Tous ces acronymes anonymes

Laissent se commettre à Gaza

En toute impunité des crimes

 

Cessez le feu incessamment,

On ne tue pas des enfants !

 

Il faut un devoir de mémoire

Au nom des horreurs du passé

Mais si l’on assassine l’Espoir

Comment refleurira la paix ?

 

Cessez le feu incessamment,

Pensez au monde de vos enfants

 
*****

Jouer et crier

Apartheid au fin fond de ton âme
Apartheid, j’entends des cris de femmes
Apartheid, dans le cœur du ghetto
Des larmes de sang dans ton dos
Coulent d’un rouge trop écarlate
Se mêlent aux poussières, à l’asphalte
Comme un ruisseau de Liberté
Que le temps ne peut arrêter

Et nous que peut-on faire
A part jouer et crier
Que les hommes sont frères
Que tout ça doit cesser

Apartheid, tu sépares, tu corromps, tu tortures
Apartheid, tu persistes contre toute nature
Apartheid, les martyrs ne meurent jamais vraiment
Ton glas sonne sans doute dans les pleurs d’un enfant
Et même si le silence complice s’installe
Et même si tes diamants ne sont pas en cristal
En dépit de tes lois et de tes policiers
Contre l’inéluctable, tu ne peux pas lutter

Et nous que peut-on faire
A part jouer et crier
Que les hommes sont frères
Que tout ça doit cesser

*****

L’humour de soie

Et va ! Le silence vers l’envie de vivre
Et va ! Mes absences ont un goût livide
Tes présences me donnent un goût de survivre
Tes souhaits et tes vœux m’enlèvent des égouts du vide

Et toi c’est l’humour de soie

Allons, sèche à fond ton dégoût des vides
Allons, mèche de blond mes cheveux avides
Caresse mon corps de tes doigts limpides
Suscite tout l’or que l’émoi dévide

Et toi c’est l’humour de soie

Et va ! Aime-moi au-dessus des cimes
Et va ! rêve pas aux dessous des rimes
Embrasse mon corps ou rient tes sourires
Enlace ton « à mort ! » au riz de mes rires

Et toi c’est l’humour de soie

*****

Dose d’humour

Salut l’ami ! Comment vas-tu ?
Ça fait un siècle qu’on ne s’est vus
Les années ont passé depuis ton départ
Pour une nouvelle vie à l’abri des regards
Je me souviens de toi tout là haut
Déambulant sur le pont du cargo
Et ton sourire au son de la sirène
Décidément, je crois, ne valait pas la peine

Tu n’as pas eu ta dose d’humour
Tu as fait le tour de la terre
A la recherche d’un peu de l’Amour
Qui se mélange à l’eau des rivières
Mais la vie n’est pas un long fleuve tranquille
Combien de ruisseau pour un seul Nil ?

Je t’ai oublié
Tu as mal vu
Tu t’es trompé
Maintenant, salut !

Comment aurions-nous pu imaginer
Ce que, sans doute, tu avais décidé.
Décidé de ne plus nous revoir
Repartir à zéro avec au fond l’espoir
De revenir un jour, triomphant
Nous jeter à la face ton sourire éclatant
Mais l’amour est un bien qui ne s’achète pas
Le temps qui est perdu ne nous rattrapera pas…

Tu n’as pas eu ta dose d’humour
Tu as fait le tour de la terre
A la recherche d’un peu de l’Amour
Qui se mélange à l’eau des rivières
Mais la vie n’est pas un long fleuve tranquille
Combien de ruisseau pour un seul Nil ?

*****

Afternoon au café

Un paquet de cigarettes,
Un briquet, un stylo
Et seules quelques piécettes
Pour prendre un expresso
Le troquet est rempli
D’étudiants abusés
Qui tout l’après-midi
S’abreuvent de café

Dans ce boucan d’enfer
Tu trouves ce que tu veux
De ceux qui se disent Verts
Parce qu’ils pensent que c’est mieux
A ceux qui, sérieusement, 
Parlent comme des enfants
Construisant des demains
En pensant qu’ce sera bien

Il y a aussi ceux
Qui ne réfléchissent pas
Qui passent leur temps aux jeux
Sans savoir bien pourquoi
Ils ont envie d’flipper
Pour simplement deux francs
Histoire de s’amuser
Ils claquent leur fric là-dedans

Et puis, seul dans un coin
Un mec et du papier
Qui raconte l’anodin
En s’remuant les idées
Y a une beauté qui l’mate
Depuis qu’il est arrivé
Comme il est diplomate
J’crois qu’il va vous laisser…

*****

Délires d’un soir

Une galère autour d’un verre
Ça n’fait pas d’mal de temps en temps
Même si pour vous c’est un mystère
Que d’s’amuser en délirant
Aventurier d’un soir tout noir
Ou bien passif passant ce soir
Les rêves se croisent et se mêlent
Méli-mélo dans l’aquarelle
La cigarette qui se consume
En discutant, c’est passionnant
De revêtir tous les costumes
Qui font de vous un gars marrant

Mélange de genres et de personnes
Les rythmes du soir sont les meilleurs
Chacun parle avec son cœur
Et tous ces mots ces phrases résonnent
Pour ne faire qu’un curieux récit
De choses dites pendant la nuit

L’aube se levant
Le jour est sombre
La nuit partant
Nous v’la des ombres
Tel le hibou j’attends le soir
Pour m’exprimer j’attends le noir.

*****

Deux pour une

Deux pour une
Une que j’aime
Que j’adore
Qu’il aime aussi
Qu’elle aime aussi
Bref ! on s’aime…

L’aime-t-il
Comme je l’adore
Cette fille
Au cœur d’or ?
L’aime-t-elle
Quand elle s’endort ?

Si je l’aime
Y a malaise
Lui, quand bien même,
Vient la voir
Il la touche peut-être
Et sa bouche, entrouverte
Lui dit ses mots qu’elle m’a dit
Dans l’oreille, sur son lit
Dans un moment de volupté 
Où nous étions heureux
Où nous brûlions le feu

Oui ! Je l’aime
Pas de malaise
Lui, même s’il l’aime
La regarde
Mais ne me touche pas
Et ma bouche, grande ouverte
Lui dit ce qu’elle veut bien lui dire
Que l’Amour est un bien qui fait souffrir
Que l’amitié est une chose belle
Un printemps, deux roses, trois hirondelles
Sont les lots de l’amour
Depuis, au moins, toujours

C’est un jeu dangereux de confondre les deux
La route va droit devant
Pas de retour aux sources
Nous suivons tous le temps
La vie est un nounours…

*****

Hiver chaleureux

La boule aux mille rayons
Brille sur le salon
Chantent les mandarins
Dorment le chat et le chien
Caressés et bercés
Par cette chaleur subtile
Qu’émet l’immensité
Puissante et mobile

Les arbres aux longues tiges
Où mon regard se fige
Paraissent assoupis
Mais mort, en même temps
Déchargés de toute vie
Comme un ours hibernant
Pas un brin de verdure
N’égaie cette Nature

Impression de chaleur 
Présente à toute heure
Et pourtant les enfants,
Dehors emmitouflés
Grattent le sable blanc
Comme si c’était l’été
Mais c’est avec des gants
Et l’bout du nez gelé.

*****

Le roi

Tu n’esquivais pas les virages
De ta vie faite de mirages
Tu ne pensais qu’aux lendemains
Qui chanteraient pour toi enfin
Tu aurais voulu être un roi
Eternel de par la loi
Le problème était que toi
Tu n’étais pas roi de toi…

Roi de la nuit et roi des sourds
Roi du silence et de la mort
Roi de la vie au petit jour
Roi de l’enfance qui s’endort

Ton royaume n’était que chimères
Tes rêves lavaient tes galères
Pour toi, tu étais le roi
Pour les autres, tu n’étais que toi…
L’artifice t’aidait un peu 
A calmer ton âme en feu
Mais c’est un jeu dangereux
De vouloir toucher les dieux

Roi de la nuit et roi des sourds
Roi du silence et de la mort
Roi de la vie au petit jour
Roi de l’enfance qui s’endort

*****

Les lieux communs

Dans les discours, les textes et les chansons
Reviennent toujours des thèmes à tics
Qui prennent les jambes à contre-pied
Machines à mots, combinaisons à fric
Les lieux communs des démagogues habiles
A croire qu’aux gogues l’assassin saucissonne
Dans son sillage, sans espoir, sans secours
Ces lieux communs qui bloquent
Par leurs gueules béantes
Les adjectifs abjects
La prose bienséante
Pour parader sous les feux
Trop râpés de la rampe
Et pour jeter au feu
Les scribes et leurs crampes

*****

Mots nus

Monde trop grand…
Peuplé de solitudes
S’envolent dans le vent
Violent - sale habitude ! -
L’horizon s’évanouit
Au lointain de nos vues
Au passif de nos vies
S’inscrivent mes mots nus
Temps passé à penser
Aux portes entrouvertes
Qui se sont refermées
Sous des volutes offertes
Trop d’erreurs

*****

Trop

Trop de cafés et trop de cigarettes
Trop d’alcools qui me montent à la tête
Trop de rien et trop de tout
Trop de ces plaisirs qui me rendent fou

Trop de candeur et bien trop de décadence
Trop de frayeur et bien trop d’indulgence
Trop de rien et trop de tout
Trop de ces galères qui me rendent fou

Trop de soirées passées à trop penser
Trop de travail sans sou à dépenser
Trop de rien et trop de tout
Trop de ces folies qui me rendent fou

*****

Voyages

Dans les chemins brillants
Du monde des idées
Avec un air absent
Je me suis engagé

J’ai rencontré des gens
Formidables et ouverts
Dans ce ciel plus grand
Bannissant l’éphémère

On a construit demain
Et oublié hier
Un monde plus humain
Sans cri, sans larme, sans guerre

J’ai enfin rencontré
L’une des vraies valeurs
Qui encore me manquait
Tout au fond de mes pleurs

L’ouverture sur le monde
De mes contemporains
Dans le quel, c’est immonde
Le Mal battait le Bien

J’ai tout d’un coup compris
Le sens de ces images
Qui flânent dans l’infini
De tous les paysages

Pourquoi chercher si loin
Ce qu’on a sous les yeux 
Dans une botte de foin
L’aiguille met-elle le feu ?

*****

Ile tranquille…
Réponse des Etoiles… 20 ans après…

Tu sais, la vie c'est pas facile
- je le sais, je le sens..qd t'as mal à l'autre bout de la terre..Merci Lara
Je préfèrerais être sur mon île
- et moi donc..et devine où hein ;op
C'est un endroit qu'est merveilleux
- z'en doute pas vu comment tu vois le monde toi
Où les gens ne sont pas envieux
- mm pas jaloux ni rien?? de la balle !!
Un jour, peut-être, on y partira
- toi et moi ce s'ra la bas ou pas....merci JJG
Quand on en aura marre du brouhaha
- euh...ben on est en ville mon lolo tu sais...dc forcément...
On s'installera dans la montagne
- et ze pourrais me blottir si j'ai peur?
On se construira le contraire d'un bagne
- Paradise Island of Love on le Baptisera ca te dit?
Le site sera San Francisco
- nan Punta Cana...allez dis vi
Avec la mer d'Acapulco
- t'es têtu la...lolol
On travaillera la matinée
- faut vraiment ?? bon oki oki toi tu lis les nouvelles du monde et moi ze déjeune en paix ;o) c'est un bon deal nan??
Et on vivra pour l'amitié
- mouich mouich et l'amour hein?? c méga super important l'amour de love
 
 

Tout le monde se fera des cadeaux
- Yepaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa c'est la méga fiesta !!
On ne parlera plus d'impôts
- ben toute façon on travaillera pas alors..moi ze cultiverais dans les Cocoteraies
On vivra naturellement
- paske ca existe de pas vivre naturellement??;op
Comme Lucie dans l'ancien temps
- moi c'est Lynda répète après moi L.Y.N.D.A.!! mdr
Il n'y aura pas de lois précises
- ah ouais ??
Chacun agira à sa guise
- ouha la la le Bings
On écoutera du Téléphone
- ou du Lara héhé !!
Mais il n'y aura pas besoin de s'appeler
- ben nan NOUS ya qu'a juste se regarder tu sais bien
On trouvera que la vie est bonne
- ze dirais mm + !! MagnifiK
On se verra toute la journée
- et pis la nuit..toute la vie Vi Monsieur !!!
Tous les médias seront bannis
- euh..on pourra garder contact avec le www. ?
On détruira tous les fusils
- vi pis Tout....ce qui est pas Beau...
 
 

Les Dieux, on ne les connaîtra plus
- Normal ce seront NOUS les Dieux...Immortels....
En leurs noms les guerres sont venues
- et en Nos Noms..ils repartuent...lol (je sais c nul !!)
Sur la plage, la nuit, on fera du feu
- que du feu ??bon oki on se tiendra à Caro hihi !!
A dix-mille lieues de nos banlieues
- 10.000 moi ze dirais l'Infini...
Le sable chaud nous câlinera
- et le Doux Vent nous Bercera
Pendant que le bois se consumera
- pendant que nos deux corps s'entrelaceront...Bippppppp censuré !! lol
Toutes les races seront amies
- Chien chat veau cochon aussi ??? mdrrrr
Pas comme sur notre chère terre pourrie
- nan elle est belle notre terre..c'est L'être humain qui détruit tout ça
Il n'y aura plus de pollution
- On prendra les chevaux et on ira faire une tite escapade...sur la Playa
Personne, personne ne sera con
- Personneeeeeeee ne te remplacera, personne..(et la on dit merci Pascal...)
Plus de politiciens non plus
- euh t sur de ça rappelle moi ce que tu veux faire quand tu seras grand !! lol
On se passera de ces faux-culs
- des Hypocrites on dit sois poli toi des fois qd mm !! ;o)))
 
 

Pourquoi faut-il me réveiller
- mais non..dors mon Ange....
Dans un rêve aussi douillet
- si doux....si....pur...si...nous....
Pour me retrouver parmi les fusées
- mais si tu es avec les fusées...tu es avec les Etoiles mon Ange
Et des millions de licenciés
- licenciés de roland garros????lolol
Pour échapper un peu à la réalité
- Envole toi envole toi....et brille de mille et un feu mon LightAngel
Je couche mes rêves sur le papier
- viens plutôt par là...près de moi..tout contre moi...
Certains diront que c'était un avantage
- ben si tu te couches près de moi...c'est vrai ya pire !!mdrrrrrrr
Moi je dis que c'est bien dommage
- What a pity (en anglais...Bilingue ouep je suis)
Que dans ce monde pour être heureux
- un ange est toujours heureux....il faut se laisser guider par son étoile
Il faille, hélas !, fermer les yeux
- Ouvre les Mon ange, le monde est magnifiquement divin...

*****


SMS de nulle part

J'ai fracassé des murs
De mes poings, de ma tête
J'ai injurié l'azur
Et les Saints qui s'entêtent

J'ai roulé à deux cents
Grillé plus que mes points
Et j'ai semé mon sang
Dans des lieux incertains

J'ai vu la mort de face
Dans des endroits sans heure
Et j'ai suivi sa trace
Sans remord et sans peur

J'ai sombré dans des sables
Mouvants et cristallins
J'ai dormi sous des tables
Et pleuré dans du vin

J'ai brisé des miroirs
Glissé sous des échelles
J'ai croisé des chats noirs
Dans des fonds de poubelles

J'ai dormi sur des bancs
Qui en avaient vu d'autres
Avant moi, sur le flanc,
Parler bas aux apôtres

Sous leur ciel bienveillant
J'ai su me pardonner
Je suis tout juste vivant
J'apprends à respirer...

*****
  

Si un coquelicot vous fait signe dans un endroit improbable, c'est que quelqu'un, quelque part, pense à vous 
par-delà toutes les frontières et par delà tous les murs...

 Laurent Potelle

Si un coquelicot vous fait signe
                            dans un endroit improbable, c'est que
                            quelqu'un, quelque part, pense à vous
                            par-delà toutes les frontières et par delà
                            tous les murs... Laurent Potelle
   
   

Tous textes Laurent Potelle ©

  

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