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textes déposés
Copyright Laurent
Potelle et/ou Presses de Valmy (sauf pages humour, tuyaux
et liens)
Tous droits de
reproduction, traduction ou adaptation réservés pour tous
pays
« Mais comment peut-il manquer aujourd'hui de l'argent pour maintenir et prolonger ces conquêtes sociales de la Résistance
alors que la production de richesses a considérablement augmenté depuis la Libération,
période où l'Europe était ruinée ? Sinon parce que le pouvoir de l'argent, tellement combattu par la Résistance,
n'a jamais été aussi grand, insolent, égoïste, avec ses propres serviteurs jusque dans les plus hautes sphères de l'État.
Les banques désormais privatisées se montrent d'abord soucieuses de leurs dividendes,
et des très hauts salaires de leurs dirigeants, pas de l'intérêt général. »
Stéphane Hessel - 1917-2013 - Indignez-vous !
« Ils s'en prendront aux retraites, à la santé, à la sécurité sociale, car ceux qui possèdent beaucoup veulent toujours posséder plus
et les assurances privées attendent de faire main basse sur le pactole. Vous vous battrez le dos au mur. »
François Mitterrand
« Le racisme, c'est quand ça ne compte pas. Quand ils ne comptent pas.
Quand on peut faire n'importe quoi avec eux, ça ne compte pas, parce qu'ils ne sont pas comme nous.
Tu comprends ? Ils ne sont pas des nôtres.
On peut s'en servir sans déchoir. On ne perd pas sa dignité,
son
"honneur".
Ils sont tellement différents de nous qu'il n'y a pas à se gêner, il ne peut y avoir... il ne peut y avoir jugement voilà.
On peut leur faire faire n'importe quelle besogne parce que de toute façon,
le jugement qu'ils portent sur nous, ça n'existe pas, ça ne peut pas salir... C'est ça, le racisme. »
Romain Gary - Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable de Romain Gary
« Ainsi commence le fascisme. Il ne dit jamais son nom, il rampe, il flotte, quand il montre le bout de son nez, on dit : C'est lui ? Vous croyez ?
Il ne faut rien exagérer ! Et puis un jour on le prend dans
la gueule et il est
trop tard pour l'expulser. »
Françoise Giroud
« Les Nations-Unies ont pris un fort parti-pris contre l'apartheid et au fil des années, un consensus international fut construit,
consensus qui aida grandement à mettre un terme à ce système inique.
Mais nous savons tous très bien que notre liberté est
incomplète sans la
liberté des Palestiniens. »
Nelson Mandela
« Je continuerai à croire, même si
tout le monde
perd espoir.
Je continuerai à aimer, même si les
autres distillent la
haine.
Je continuerai à construire, même si les
autres détruisent.
Je continuerai à parler de paix, même au
milieu d’une
guerre.
Je continuerai à illuminer, même au
milieu de l’obscurité.
Je continuerai à semer, même si les
autres piétinent la
récolte.
Et je continuerai à crier, même si les
autres se taisent.
Et je dessinerai des sourires sur des
visages en larmes.
Et j’apporterai le soulagement, quand on
verra la douleur.
Et j’offrirai des motifs de joie là où il
n’y a que
tristesse.
J’inviterai à marcher celui qui a décidé
de s’arrêter…
Et je tendrai les bras à ceux qui se
sentent épuisés. »
Abbé Pierre
« Le capitalisme s'adresse à des enfants
dont
l'insatiabilité, le désir de consommer sans trêve vont de
pair avec la négation
de la mort.
C'est pourquoi il est morbide. Le désir
fou d'argent, qui
n'est qu'un désir d'allonger le temps, est enfantin et
nuisible.
Il nous fait oublier le vrai désir, le seul désir adorable, le désir d'amour ».
Bernard Maris
« Le racisme est un fléau pour la conscience humaine.
L'idée que n'importe quel peuple peut être inférieur à un autre, au point que ceux qui se considèrent supérieurs
définissent et traitent le reste comme étant sous-humain, nie l'humanité même de ceux qui s'élèvent au statut de dieux. »
Nelson Mandela
Le temps qui passe
Le temps s’est écoulé comme une rivière, je ne l’ai pas vu passer !
J’ai compté mes années et j’ai découvert que j’ai moins de temps à vivre ici que je n’en ai déjà vécu.
Je n’ai désormais pas le temps pour des réunions interminables, où on discute de statuts, de règles, de procédures et de règles internes, sachant qu’il ne se combinera rien…
Je n’ai pas le temps de supporter des gens absurdes qui, en dépit de leur âge, n’ont pas grandi.
Je n’ai pas le temps de négocier avec la médiocrité. Je ne veux pas être dans des réunions où les gens et leur ego défilent.
Les gens ne discutent pas du contenu, à peine des titres
Mon temps est trop faible pour discuter de titres.
Je veux vivre à côté de gens humains, très humains.
Qui savent sourire de leurs erreurs.
Qui ne se glorifient pas de victoires.
Qui défendent la dignité humaine et qui ne souhaitent qu’être du côté de la vérité et de l’honnêteté.
L’essentiel est ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue.
Je veux m’entourer de gens qui savent arriver au cœur des gens.
Les gens à qui les coups durs de la vie ont appris à grandir avec des caresses minces dans l’âme.
Oui… J’ai hâte… de vivre avec intensité, que seule la maturité peut me donner.
J’exige de ne pas gaspiller un bonbon de ce qu’il me reste…
Je suis sûr qu’ils seront plus délicieux que ceux que j’ai
mangé jusqu’à
présent.- personne n’y échappe riche, pauvre intelligent,
démuni …
André-Gide
« Il y a trois sortes de violences.
La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle,
celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine
des millions d’hommes dans ses rouages silencieux et bien
huilés.
La seconde est la violence
révolutionnaire, qui naît de la
volonté d’abolir la première.
La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d’étouffer la seconde en se faisant l’auxiliaire et la complice de la première violence,
celle qui engendre toutes les autres. Il n’y a pas de pire hypocrisie de
n’appeler violence que la
seconde, en feignant d’oublier la première, qui la fait
naître, et la troisième
qui la tue. » Hélder Câmara